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Bâtiments

Blog d'Étienne Pourcher

75Un avenir pour la FICO-CIPA à Bruyères : la voiture connectée

le 04/10/2015 à 16:43 par Etienne - Autre

 Des amis bruyèrois m’ont demandé mon avis sur le devenir du site de sous-traitance automobile FICOSA de Bruyères dont la fermeture a été annoncée. Bien que je n’habite plus cette région pour des raisons professionnelles, j’y reste sentimentalement attaché et réponds donc volontiers à leur appel.  Tout d’abord je voudrais adresser mon soutien le plus total aux salarié(e)s dans cette phase difficile de leur vie professionnelle et familiale.  Existe-t-il un avenir pour « la CIPA » ?

Le site de Bruyères de FICOSA

Installée à Bruyères en 1962, en dépôt de bilan en 1986 puis reprise, avant d’entrer dans le groupe FICOSA international, qui, lui-même, reprend une partie des activités de l’italien Magneti  Marelli, du groupe Fiat, qui possède une autre usine de production de rétroviseurs à Dieuze, en Moselle, l’usine de Bruyères produit, depuis l’origine, des rétroviseurs.

Panasonic

Le domaine des systèmes embarqués dans l'automobile ou de la « voiture intelligente » intéresse désormais les géants de l'électronique et de l'informatique. Voir la « google car ».

Le groupe nippon Panasonic veut également se faire une place sur le marché de la voiture connectée et autonome du futur. Doté de technologies avancées, avec notamment le capteur le plus petit jamais développé pour ses appareils photo Lumix, Panasonic dispose de nombreux atouts pour le développement des technologies d’assistance à la conduite. Il fournit d’ores et déjà les constructeurs japonais en circuits intégrés, capteurs, censeurs et autres radars nécessaires à l’autonomisation des véhicules.

Le groupe japonais Panasonic, a réalisé, il y a tout juste un an, un investissement estimé entre 143 et 215 millions d'euros dans Ficosa (49% de la société ), sous-traitant automobile espagnol spécialisé dans la production de rétroviseurs.

Panasonic entre dans le groupe FICOSA

Afin d’élargir sa base de clientèle, Panasonic entend désormais se développer sur le Vieux Continent pour vendre notamment des produits mêlant les technologies des deux sociétés comme les caméras de recul ou les rétroviseurs caméras.

Les deux entreprises unissent leurs forces pour produire le rétroviseur intelligent de demain, capable d'analyser son environnement, qui pourrait être utilisé dans les "Google car" par exemple.

Un avenir pour Bruyères ?

Alors que cette opportunité d’innovation pourrait offrir des perspectives locales, le site de Bruyères est promis à la fermeture. « A Bruyères il y a 75 personnes et des bâtiments anciens, à Dieuze 248 personnes et des bâtiments plus modernes », selon André Delecourt, Directeur qui s’exprimait sur une radio locale. Il n’y a donc pas de problème de qualité et l’entreprise est bénéficiaire. Juste un doublon avec un autre site lorrain.

Comment sauver Bruyères ?

Il me semble qu’il faut déjà, s’il en est encore temps, se remettre au niveau bâtimentaire du site de Dieuze : les collectivités peuvent y aider en offrant les conditions d’un site rénové, voire, neuf (le secteur ne manque pas d’espace…). J’avais déjà proposé, il y a un an passé, de résoudre en priorité la question du bâtiment de la papèterie de Docelles par un achat du site par les collectivités sans attendre les longues procédures judiciaires et je suis désolé aujourd’hui que cette solution n’ait pas été suivie et suis de tout cœur avec ses salariés.

La question de la logistique entre les deux sites doit également être traitée : leur proximité et les technologies de communication doivent le permettre.

Reste à montrer que Bruyères peut-être complémentaire de Dieuze et utile pour le groupe.

Un projet peinture a vu le jour, qui doit être soutenu pour maintenir une activité.

Parallèlement, il serait judicieux, à mon avis, de proposer un plan de développement intéressant pour le groupe comme pour ses salariés ; diversifier par l’innovation, les capacités du site vosgien. En s’appuyant tant sur l’IUT de Saint-Dié-des-Vosges ainsi que, pourquoi pas, le « pôle images » d’Epinal le site de Bruyères a des atouts en termes de formation voire de recherche pour monter des projets collaboratifs innovants avec le groupe. La plateforme d’innovation du CIRTES de Saint-Dié-des-Vosges sera un autre argument décisif dans ce projet de développement.  Pourquoi ne pas imaginer également, avec le circuit « Geoparc » de Sain-Dié-des-Vosges, un circuit d’essai pour prototypes afin de tester les innovations sur véhicules connectés. L’environnement industriel local spécialisé dans la sous-traitance automobile sera de nature à rassurer un investisseur international.

Voici quelques pistes, j'espère qu'elles seront utiles.

Il est donc urgent de rencontrer, au plus haut niveau, les dirigeants de FICOSA et de Panasonic pour leur proposer un plan de développement accompagné et partagé par le territoire, pour leur site de Bruyères. C’est possible !


Tags voiture connectée, Panasonic, industrie, Bruyères, automobile

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20Nouvelle carte de l'intercommunalité

le 11/04/2013 à 23:33 par Etienne - Vosges

Suite à la loi de 2010 votée sous le précédent gouvernement, une nouvelle carte de l'intercommunalité dans les départements se dessine avec pour ligne directrice : plus aucune commune hors intercommunalité (c'est encore le cas de Saint-Dié actuellement par exemple) plus aucune intercommunalité à moins de 5 000 habitants (sauf dérogation en zone de montagne par exemple).

Le 11 avril se tenait à Epinal la dernière réunion des travaux de la commission départementale de coopération intercommunale, dont je fais partie, sur la nouvelle carte intercommunale.

Un amendement était déposé par l'adjointe au Maire de saint Dié, M. Pierret, proposant une communauté de communes plus grande que celle prévue au schéma (Saint Dié et toutes les communautés de communes de Plainfaing à Raon l'Etape au lieu de Saint-Dié intégrée à la seule communauté de communes des Hauts champs (Saint Michel) ). Outre que les communautés de communes concernée par l'amendement Pierret n'y étaient pas favorables (interventions de Christian Demange qui a souligné que la proposition Pierret arrivait bien tard alors qu'un amendement similaire avait été proposé il y a 15 mois... sans l'aval de Saint Dié; Jean-Luc Bévérina, Michel Humbert qui a soulevé de nombreuses questions - pourquoi Sainte Marguerite n'est pas incluse dans l'amendement présenté par Lovely Chrétien au nom de M. Pierret?.. etc. au final, l'amendement Pierret a été rejeté. 

Comme tout le monde semble désormais ouvert à une grande intercommunalité de la Meurthe, espérons que les problèmes de méthode et de personne seront un jour dépassés.

 

Pour ce qui concerne le canton de Brouvelieures, il était prévu de fusionner sa communauté de communes avec celle du neuné (Corcieux). J'ai déposé un amendement co-signé par les 4 présidents concernés qui ont reçu chacun l'aval unanime de leurs conseils communautaires. Il s'agit de proposer au contraire, d'une part, l'extension de la communauté de communes du Val de neuné à la commune de Barbey Seroux et, d'autre part, de fusionner les 3 communautés de communes de l'ADP (Girecourt), de la vallée de la Vologne (Bruyères) et du Canton de Brouvelieures pour former un ensemble cohérent autour du bassin de vie de Bruyères. Cet amendement important a été accepté à l'unanimité par la commission départementale.


Tags intercommunalité, Corcieux, Bruyères, Brouvelieures

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