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Bâtiments

Blog d'Étienne Pourcher

35Plus d'arbres, plus de vie

le 17/03/2014 à 22:13 par Etienne - Vosges

Dans le cadre de l'opération plus d'arbres, plus de vie et  de la semaine internationale des Forêts, le pays de la Déodatie, l'association  Vergers de Mortagne et l'école de Frémifontaine se sont mobilsés le 15 mars 2014. Cette manifestation a pour but de faire bénéficier aux enfants d'une journée éducative parce qu' il est indispensable de léguer aux générations  futures le respect et la connaissance de ce précieux patrimoine .

 

L'office français de la Fondation pour l'Education  à l'Environnement en Europe a décidé de créer l'opération plus d'arbres plus de vie. Plusieurs  partenaires  sont associés  à l'événement.  Il s'agit de  l'interprofession nationale France Bois Forêt, Toyota  France, les Editions Nathan et le syndicat  national des pépiniéristes forestiers SNPF qui a fourni les 40 plans dans 8 essences différentes, à chacune des deux communes. 

A l'échelon local, cette opération n'aurait pu avoir lieu sans les deux techniciens ONF, Philippe GEORGEL et Lionel MALBRUNO, la Commune de MORTAGNE et son Maire Lionel LECLERC,  la scierie VOSGESPROMOBOIS de DOMFAING et son dirigeant  Guy DELAITE, Sandrine Pierrat et Isabelle André, institutrices à Frémifontaine et Vincent Lemblé Président de l'association  Vergers de Mortagne .   

 

Pour Mortagne, cette journée s'est déroulée de la façon suivante: de 09H30  à 10H30 , M GEORGEL, technicien ONF, a accueilli les enfants au Moulion de Frémifontaine, école de la biodiversité, en présentant une exposition sur les différentes essences rencontrées dans notre région.

Ensuite, à 10h45, les enfants se sont rendus à la scierie VOSGESPROMOBOIS  à DOMFAING où les atttendait le dirigeant de la société. Ce dernier a fait découvrir le parcours du bois depuis son abattage en fôret jusqu'à sa transformation et son départ en bois de charpente, de chauffage, de meubles...

L'après-midi, les enfants et les parents se sont retrouvés en fôret de Mortagne. M. MALBRUNO,  technicien  ONF ,a présenté les différentes terres  de fôret et insectes dévastateurs . Puis,  tous les enfants ont  planté  leur  arbre. M Rémy HAGNIEL a gravé le prénom de chaque enfant sur une plaque individuelle. Cette dernière est apposée au pied de chaque arbre.

A l'issue de cette journée,tout ce petit monde a été remercié par une collation , un petit livret et un feuillet sur les arbres offerts par les partenaires de l'opération.

 

Pour ce qui est de Frémifontaine, la plantation de 40 arbres dans l'arboretum derrière l'école aura lieu ce vendredi après-midi.


Tags forêt, école, arbres

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1Pour que le Conseil Général achète la papeterie de Docelles!

le 07/03/2014 à 17:04 par Etienne - Vosges

Dans le quotidien économique "les échos" de ce jour, Pascal Ambrosi écrit :

  Le groupe finlandais UMP exigeait plus de 10 et 12 millions d’euros pour les actifs de l’usine

Le groupe UPM, lors d’une entrevue mercredi dans le bureau d’Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, a fixé la barre trop haut pour les 85 ex-salariés de la papeterie de Docelles dans les Vosges qui faisaient une offre de reprise dans le cadre d’une Scop (société coopérative et participative).

En demandant entre 10 et 12 millions d’euros pour les actifs de l’usine, alors qu’il n’avait jusqu’à présent avancé aucune estimation, le papetier finlandais a purement et simplement rejeté cet ultime plan de maintien des activités de cette papeterie.

« Ce projet reposait sur le positionnement sur des marchés de niche (packaging, notices, papiers spéciaux) sur lesquels UPM n’est pas présent. Il s’appuyait sur la très grande flexibilité du site qui peut produire des petites quantités comme répondre à des commandes importantes », explique Marie-Madeleine Maucourt, responsable de l’Union régionale Est des Scop qui accompagnait les ex-salariés dans leurs démarches

Soutenus par les collectivités territoriales, les porteurs de projet envisageaient de reprendre 116 emplois la première année puis 130 la deuxième et 160 d’ici à 3 ans.

Baisse de salaires

Les besoins de fonds de roulement, estimés à 15millions d’euros, étaient couverts par une partie de l’enveloppe du PSE, l’apport d’une partie des indemnités perçues par les ex-salariés et des financements coopératifs et bancaires.

Pour assurer la pérennité du projet les salariés repris étaient prêts à accepter une baisse de l’ordre de 15% de leurs salaires.

A l’issue de la réunion au ministère les salariés se déclaraient « trahis et floués ».

« UPM malgré les multiples assurances qu’il nous a donné depuis plusieurs mois, ainsi qu’aux élus régionaux et au ministre, n’a jamais eu l’intention de céder le site », constatent les représentants des salariés qui vont étudier avec leur avocat les recours juridiques possibles.

Ils ne manquent pas de rappeler que, récemment, le groupe papetier s’était engagé auprès de l’Etat, dans la revitalisation du site à hauteur de plus de 1,7 millions d’euros.

UPM, qui avait annoncé début 2013 son intention de trouver un repreneur, avait déjà rejeté deux candidatures.

Le 22 janvier dernier il mettait fin aux activités de l’usine et engageait la procédure de licenciement des 161 salariés de la plus ancienne papeterie française, fondée en 1478.

 

Rachat des actifs : une voie pour une solution locale?

Je propose que l'Etat et les collectivités se mettent autour de la table pour régler la question de l'immobilier. L'achat par le Conseil général et le Conseil Régional des murs permettrait à la SCOP de se concentrer sur son outil de production. Cette solution a déjà été utilisée par le Conseil Général de l'Eure et serait un engagement provisoire, le temps pour la SCOP de "faire ses preuves". Beaucoup d'argent a parfois été investi, en vain, par le Conseil Général des Vosges sur des zones d'activités desespérément vides (plus de 25 millions d'euros à damblain contre 10 à 12 millions pour le site de Docelles), ici il s'agit de sauver 160 emplois viables et concrêts. 


Tags Papéterie, Conseil Général

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2617 cantons redessinés dans les Vosges

le 10/02/2014 à 20:34 par Etienne - Vosges

Depuis 1801, date à laquelle les cantons ont été dessinés en France, aucun changement global n’était intervenu. Pourtant, les modifications parfois importantes de leurs visages sont apparues. L’exode rural est passé par là en même temps que l’urbanisation croissante. Ainsi, les écarts démographiques sont souvent importants entre le canton le moins peuplé et celui qui compte le plus d’habitants (moins de 2 000 habitants sur celui de Provenchères, plus de 30 000 sur celui d’Epinal Ouest). Le Conseil Constitutionnel a exigé des critères stricts comme un écart de population de maximum 20% à la moyenne départementale. Dans les Vosges, pour une population de 380 000 habitants, avec 17 cantons, cela représente 22 237 habitants soit une population minimale à atteindre de 17 869 habitants (maxi 26 804).

Pour redécouper les cantons, le gouvernement a souhaité instaurer la parité ; il est vrai que les départements comptent peu de femmes élus (dans les Vosges, 2 femmes sont Conseillères Générales sur 31 élus) : il y aura donc deux élus par canton (une femme et un homme) et pour ne pas accroître trop le nombre d’élus le nombre de cantons est divisé par deux (arrondi à l’impair supérieur soit 17 pour les Vosges) – loi du 17 mai 2013. Une proposition a été faite au Ministère par le Préfet des Vosges, après qu’il ait auditionné les Députés et Sénateurs ainsi que les chefs de partis vosgiens). Le Ministère de l’Intérieur a transmis en décembre un projet de carte des nouveaux cantons, pour avis, au Président du Conseil Général avec 6 semaines pour s’exprimer. On peut regretter que dans les Vosges le Président du Conseil Général ait attendu la dernière minute (un jour avant la date limite) pour organiser un débat. Car la séance de travail a été intéressante entre les élus de tous bords, mais nous avons manqué de temps pour affiner nos propositions.

En effet, la carte du Ministère, si elle est globalement logique, propose tout de même de nombreuses anomalies qu’il conviendrait de corriger. Seul M. Huguenot, Conseiller Général d’Epinal est a voté pour le projet de l’Etat. Tous les autres élus ont souhaité un schéma amélioré… Sans proposition précise de la présidence, c’est sur la base des deux cartes travaillées par Alain Roussel et Etienne Pourcher que les discussions se sont engagées, au-delà des clivages politiques, sur des critères objectifs comme la prise en compte de l’intercommunalité, de la ruralité, des zones de montagne… En effet, s’opposer ne suffit pas, protester encore moins, proposer est essentiel ! Au final une carte consensuelle a été élaborée, intégrant par exemple le canton de Chatenois à celui de neufchateau, libérant ainsi la possibilité d’unir Mirecourt et Dompaire pour éviter un territoire trop étendu pour le sud ouest du Département, les cantons de Lamarche, Monthureux et Darney raccrochant plutôt Bains les Bains. A l’Est, le canton de Rambervillers serait maintenu et celui de Saint-Dié-des Vosges s’étendrait seulement à Saint-Dié Ouest. Nous aurions pu aller plus loin en maintenant un canton urbain sur Saint Dié permettant ainsi de conserver un canton « sud déodatien » avec Fraize. Sans doute aura-t-il manqué du temps pour ce travail…  Logiquement, Jean CLAUDE, Conseiller Général de Fraize a exprimé son insatisfaction. La carte issue de nos travaux sera donc transmise au Ministère…

Une fois l’avis du Conseil Général remonté au Ministère, ce dernier transmet le projet de décret décrivant les nouveaux cantons, au Conseil d’Etat. Il ne reste plus qu’à attendre le verdict de ce dernier.

Au-delà de ce découpage, l’enjeu est de définir le rôle d’un canton : est-ce une simple circonscription électorale pour élire des représentants au Département (qui s’appellera désormais Conseil Départemental) ? ou bien est-ce un territoire de projets avec un chef lieu de canton gage de présence des services publics ? Si en zone urbaine où les Conseillers Généraux sont moins identifiés par les habitants, on peut pencher pour la première idée, en zone rurale, au contraire, le canton reste un territoire de projets avec un élu, des services publics, au service d’une population.


Tags parité, démographie, conseil général, cantons

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0Pacte Lorraine : un espoir pour nos emplois

le 17/01/2014 à 12:06 par Etienne - Vosges

Le Préfet de région et le Président du Conseil Régional sont venus présenter au Conseil Général des Vosges le "pacte Lorraine". Voici ce que j'ai déclaré à cette occasion:

D’abord, je voudrais saluer la belle initiative que constitue ce « pacte Lorraine » ! Nous connaissons tous les moyens limités de l’Etat, du fait de l’accumulation de 40 ans de dettes, et malgré cela, Monsieur le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a souhaité orienter de forts moyens financiers exceptionnels pour notre Région Lorraine. Les Vosges dans la situation économique plus que difficile où elles se trouvent ont à prendre leur part de ce pacte.

J’avais sollicité, en juin dernier, lors de la présentation du rapport des services de l’Etat, une grande conférence vosgienne sur la compétitivité de notre industrie, l’attractivité de notre département.  La compétitivité est le fruit de nombreux ingrédients comme les infrastructures – mais ce sera l’objet du Contrat de Plan Etat Région – le numérique – et les Vosges ont candidaté à l’appel à projet du Ministère concerné. La formation des salariés comme des entrepreneurs  en est un élément clé. L’énergie aussi devient le point stratégique de compétitivité de nombreuses entreprises. J’étais récemment avec mon collègue Michel Humbert Conseiller Général et Maire de Raon l’Etape en discussion avec un gros industriel papetier pour lui demander ce que les collectivités pouvaient mettre en œuvre pour les aider à accroître leur compétitivité ; leur réponse a été que l’énergie représente 25% de leurs coûts ! Dans un contexte de raréfaction des énergies carbonées et de hausse des coûts des autres énergies historiques, nous devons donc travailler à développer des énergies nouvelles à renouvelables pour qu’elles atteignent rapidement un coût de production compétitif. Pour cela, les complexités et obstacles doivent être levés.

Ainsi, en travaillant à la compétitivité de nos entreprises, nous pourrons anticiper et innover :

Anticiper, c’est pour nous vosgiens, anticiper les mutations économiques. Je pense par exemple à la filière papetière : plutôt que de se mobiliser quand une nouvelle entreprise annonce sa prochaine fermeture, nous devons travailler avec la filière, qui s’est implantée historiquement dans notre département, sur les conditions de sa pérennisation et de son développement.

Innover, c’est promouvoir les filières où nous avons nos points forts, tourisme,  filière bois – élu de l’Est du département, je suis heureux que nous puissions y travailler avec le GIPEBLOR pour qu’une grappe d’entreprises voit le jour -. Mais innover cela veut dire mettre en relation nos joyaux de recherche et transfert de technologie, comme le CIRTES à Saint-Dié-des-Vosges, et les entreprises de leur bassin économique car les connexions n’existent pas toujours suffisamment.  Innover ce sera aussi s’appuyer sur les 34 plans industriels de ministère du redressement productif : comment aider nos entreprises vosgiennes, avec leurs savoirs-faire nombreux à s’insérer dans ces filières d’avenir ? C’est de notre responsabilité d’y contribuer.

Enfin, je souhaite que notre collectivité mobilise tous ses moyens sur cette stratégie pour les Vosges, en appui aux entreprises pour répondre ensemble, pour que nos entreprises prennent leur part de ce pacte pour la Lorraine, dans un esprit collaboratif. Si tel est le cas, j’en serai !


Tags innovation, industrie, emplois

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32Pourquoi je ne me représenterai pas

le 18/12/2013 à 18:54 par Etienne - Autre

J’ai pris la décision de ne plus me représenter pour un nouveau mandat à la mairie de Frémifontaine. Cette décision a été lourde pour moi qui suis tant attaché à ce village que j’aime. Elle est le fruit d’une longue réflexion.

 

Personnelle d’abord, parce que l’engagement électif à la mairie, qui s’est doublé de celui à la présidence de la Communauté de Communes puis du Syndicat Mixte du Pays de la Déodatie, a été un engagement demandant un plein investissement personnel et donc moins de temps pour ma famille, mes enfants qui grandissent, et aussi pour ma carrière professionnelle, largement mise entre parenthèse. Le moment est sans doute venu, après presque 20 ans de mandats électoraux, de passer à une autre étape de ma vie.

 

Une réflexion politique aussi. Je pense que la durée dans le mandat compte au moins autant que le cumul des fonctions. Le but de l’élu que je suis n’est pas de durer pour durer, ou encore d’accomplir le plus de mandats possible ; je souhaite rester en capacité de sortir des mandats qui m’ont été confiés, même si je sais que la confiance des habitants de Frémifontaine ou du canton de Brouvelieures m’a toujours été renouvelée, dans des proportions qui ont toujours été pour moi un remerciement dont je suis reconnaissant. Ce qui compte, selon moi, pour un élu, plus que la durée, ce sont les réalisations.

 

Beaucoup a été fait sur Frémifontaine, grâce à des équipes municipales avec qui j’ai toujours travaillé en pleine confiance et sur qui j’ai pu compter : rénovation des réseaux, électriques, téléphoniques, internet, éclairage, eau ou assainissement,…places de village, régénération de la forêt communale, investissement dans les énergies renouvelables ou encore l’efficacité énergétique et la modernisation des bâtiments existants et création de nouveaux bâtiments comme la mairie, la caserne de pompiers, la bibliothèque ou l’école, elle-même dotée de nouvelles technologies (tableau blanc interactif, ordinateurs portables) comme le village (haut débit). Accueil de nouveaux habitants, avec de nouveaux services… je sais aussi que beaucoup reste à faire !

 

A la communauté de communes aussi nous avons œuvré ensemble, dans une excellente ambiance, pour proposer une vraie intercommunalité de projets autour des services aux habitants (portage de repas, centres de loisirs pour les plus jeunes, maintien du bureau de poste, école de musique, festivals, …) développement économique par le tourisme, le point emploi ou le bâtiment relais, ou encore de l’environnement (rivières, paysages, vergers, biodiversité, aide à l’isolation ou encore à l’assainissement pour les particuliers…). Là aussi, avec la fusion des communautés de communes, il reste beaucoup à faire.

 

Au pays de la Déodatie, nous avons réussir à monter des projets communs à nos territoires, autour de 14 communautés de communes et la ville centre, avec le conseil de développement : un Plan Climat Territorial nous donne une stratégie pour la transition énergétique : développement des énergies renouvelables (le pays a déjà soutenu un projet de méthanisation) et efficacité énergétique (études des bâtiments communaux, conseils aux particuliers avec l’Espace Info Energie, aides à l’isolation avec le programme « Habiter mieux » porté par la maison de l’emploi…) ou encore programme biodiversité (guide de bonnes pratiques, label « village biodiversité », opération « j’adopte une ruche »…); développement économique aussi avec la participation à la pépinière d’entreprises, la filière tourisme (sentier de Grande Randonnée (GR) de Pays, un topoguide de randonnée pédestre à paraître au printemps…) filière bois (Charte Forestière de Territoire, cluster bois…). Sans oublier la gestion de fonds européens Leader ou encore le programme unique en France de couverture des communes en Défibrillateurs Automatiques Externes. Demain, le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT).

 

Ces actions furent passionnantes. D’autres les poursuivront. Aujourd’hui, je voudrais remercier les élus et les agents de ces collectivités pour ce travail collectif et leur confiance ainsi que les habitants de ces territoires pour leur soutien indéfectible. Pour ma part, je chercherai toujours, quelque soit là où je serai, à être utile à nos territoires.


Tags municipales

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0Le Conseil Général a adopté sa feuille de route pour le (très) haut débit dans les Vosges

le 27/11/2013 à 12:28 par Etienne - Vosges

Disposer d'une connection internet à haut, voire très haut, débit est devenu essentiel pour les habitants, notamment pour l'accès aux services publics c'est une question d'égalité territoriale, mais c'est surtout essentiel pour la compétitivité de nos entreprises et donc l'attractivité et le développement de nos Vosges.

Après avoir perdu beaucoup de temps, par dogmatisme, sur un projet de PPP (Partenariat Public Privé), pour mener à bien ce dossier, la majorité de M. Poncelet l'a finalement abandonné pour produire un Schéma Directeur Territorial d'Aménagement Numérique du Département des Vosges qui vient d'être adopté à l'unanimité des élus Vosgiens. Il est temps de mettre le turbo dit G. Vaxelaire, conseiller général de La Bresse.

De quoi s'agit-il?

Le Cabinet Tactis a été missionné par le Conseil Général (étude 38 400 euros financés par l’Etat 51%, 19% Europe et 10 % Région) pour une assistance à maîtrise d’ouvrage afin de rédiger le dossier de demande d'aide financière au Fonds national de Soutien Numérique mis en place par Fleur Pellerin Ministre du Gouvernement Ayrault et pour la révision du Schéma Départemental (la feuille de route). Le cabinet a travaillé grâce à un questionnaire et un tour de table avec les opérateurs (ces derniers, tous privés, n'investissent en très haut débit que sur les agglomérations rentables de Saint-Dié et Epinal). Il faut saluer le retour de l'Etat dans l'aménagement numérique du territoire avec la mise en place de ce fonds de financements car depuis 10 ans les collectivités locales étaient seules pour faire face aux investissements nécessaires.

La Stratégie que nous avons adoptée en 2 phases : 2013-2017 Plan d’Aménagement pour la montée en débit et la couverture des zones blanches 2017-2022 déploiement de la fibre jusque l’abonné (FttH) sur certains secteurs géographiques les plus peuplés (50 000 logements concernés) avec un budget ramené de 220 M€ à 109 M€.

Sont concernés : le secteur Résidentiel (développement des usages), les Services Publics (santé 233 établissements, éducation 509, administration 161) et les Entreprises (attractivité du département, compétitivité, cloud). Pour les entreprises, il existe une offre Orange (CE20/CELAN) pour 34 communes (qui regroupent ¾ des entreprises de +10 salariés, sinon sur les opérateurs ont des offres au cas par cas sur devis coûteux : d’où la nécessité d'offrir une égalité d’accès). Axe résidentiel : résorber les zones blanches et apporter 3 à 4 mégas pour tous les usagers (point de raccordement mutualisé PRM ou solution satellite). Axe professionnel : desserte optique des Parcs d’Activité départementaux et guichet très haut débit pour accompagner les professionnels. Dans la phase 2 (FttH) pour 50 000 logements et entreprises : 5 territoires EPCI (CA Epinal, CC de Neufchâteau, porte hautes Vosges, communauté de communes Vittel Contrex et communauté de communes des lacs et des Hauts Rupts (soutien espéré de l’Etat de 45,4% dans la limite de 404 €/prise, cofinancement CG/CC).

La première phase 2013-2017 comportera 32,6M€ d'investissements pour la montée en débit (27,6 M€) les 4 ZA départementales (2,4 M€). La 2e phase représentera 75 M€ sur 2017-2022 pour 50 000 logements et entreprises FttH Des recettes de location des infrastructures aux opérateurs peuvent être espérées (48 M€ sur 2023-2030 ?) ; prévoir également des frais de maintenance du réseau (28 M€ sur la même période ?). Tranches conditionnelles ; 1) opticaliser les centraux téléphoniques  (36 NRA-ZO du département; 127 NRA-ZO d’Orange dont 22 restent non opticalisés : comment inciter Orange à le faire ? le programme actuel d’Orange demanderait 20 ans… 200 km de réseaux optiques à déployer pour 7,5 M€ l’Etat pourrait apporter 3,3 M€ donc 3 M pour le CG88 ?) 2) création d’une boucle de collecte optique sur 2017-2022 (163 NRA sur le territoire) pour dégrouper les centraux téléphoniques : 490 km de réseaux optiques à déployer soit un coût estimé de 18 M€. Le CG88 sera maître d’ouvrage des travaux de phase 1, via des marchés de travaux. Pour la phase 2 (90 M€ de travaux) : construire une gouvernance avec les interco, le conseil régional (les projets supra départementaux sont mieux subventionnés)… à travers un Syndicat Mixte ? en s'appuyant sur la Stratégie de Cohérence Régionale d’Aménagement Numérique (SCORANT) de la Région Lorraine (Michel Humbert Conseiller Général de raon l'Etape proposa qu'une cohérence soit étudiée au sen des SCOT)

J'ai demandé : 1) 2013-2017 comment va se mettre en œuvre le déploiement de la 1re phase ? dans quel ordre ? peut-on prévenir les zones satellitaires dès à présent ? 2) les marchés doivent s’adresser aux entreprises vosgiennes (taille, zonage géographique, formation) 3)50 000 logements FttH : et les autres ?  Réponse de la Directrice: priorité aux zones blanches pour les PRM puis des PRM de montée en débit (déjà une offre mais sous les 3 à 4 mégas visés)

En conclusion, notre dossier sera examiné par le Fonds National Numérique le 6 décembre, les marchés pourraient être notifiés mi-2014 donc début des travaux en 2014, (nécessité de passer commande de dispositifs auprès d’Orange avec quotas nationaux…) allotissement des marchés en deux lots dont génie civil(lot 2) et armoires (lot1) pour lequel il faut être opérateur. Pas de réponse pour la FttH aux autres habitants (les opérateurs n’ont pas de visibilité au-delà de 5 ans) et coût de raccordement à la prise très élevé.

Deux objectifs à atteindre rapidement : tous les habitants au haut débit à 3 ou 4 mégas, toutes les entreprises qui le souhaitent au très haut débit (minimum 20 à 30 mégas) à un coût abordable.


Tags très haut débit, numérique, FttH

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189Commission Permanente du Conseil Général 25/11/13

le 25/11/2013 à 22:53 par Etienne - Vosges

Répartition du Fonds départemental de péréquation de la Taxe Professionnelle :

Suite à la suppression de la Taxe Professionnelle, remplacée par une dotation du budget de l’Etat qui s’élève en 2013 à 4,796135 M€. Une nouvelle répartition est proposée pour que les communautés de communes bénéficient à hauteur de 15% de ce fonds (6% en 2012) ; reste donc 4 M€ pour les communes selon des critères (potentiel financier inférieur à la moyenne notamment et effort fiscal supérieur à la moyenne).

 

Entreprises : 114 000 € de subventions sont votées pour des entreprises vosgiennes qui investissent (dont Duplica Print à Saint Michel sur Meurthe ou encore l’auberge du Haut Jardin à Corcieux). Par ailleurs nous avons décidé un dispositif de prise en charge d’une partie des loyers des entreprises en pépinière comme à celle de la Déodatie (17 000€). Enfin, 272 500 € ont été voté pour les actions du pôle d’excellence rurale « filière bois Hêtre » afin de financer une couveuse d’entreprises et la construction de chalets démonstratifs en hêtre.

 

Agriculture : En matière de développement agricole, ont été votés 23 640€ d’aides à des investissements de Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole et 95 000 € pour l’installation de jeunes agriculteurs (lorian Hertement à Nonzeville ou encore Christophe Thomas à ban de Sapt par exemple).

 

Développement économique : un partenariat est signé avec la Région Pays de la Loire pour de la prospection en Chine (recherche d’investisseurs dans les domaines arts de la table, filière bois, tourisme)

 

Haut débit et téléphonie: les infrastructures passives du département seront relouées à TDF pour la couverture des zones blanches de téléphonie mobile ; par ailleurs, les 4 NRA-ZO communaux (Basse sur le Rupt, Bayecourt, Bouxurulles et Naymont les Fosses) seront intégrés au patrimoine départemental aux côtés des 32 NRA-ZO départementaux afin de les connecter à la fibre comme les autres dans le cadre du plan départemental. Le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique des Vosges adopté le 22 juillet 2013 (inscription dans l’appel à projet national dossier Fonds de Soutien Numérique) a été modifié. 

JLB : comment mutualiser les infrastructures avec les communes ? projets de voirie, foureaux…

GV : quelques années perdues avec le PPP numérique : il faut mettre le turbo + 34 sites, ZA départementales, 6 interco : quid des autres ? il faut avoir une réactivité sur des projets économiques (modernisation d’entreprises en territoire diffus) + faut-il créer un nouveau syndicat mixte ? Réponse directrice : audition du dossier national le 6 décembre, les marchés vont être lancés + pour les entreprises en diffus il y aura le guichet départemental sinon il y a la mission aménagement numérique (évaluer les besoins, chercher les réponses existantes, prendre en charge une partie du coût pour assurer l’égalité du territoire)

EP : temps perdu du PPP il faut mettre le turbo + saluons le retour de l’Etat (les collectivités étaient seules depuis 10 ans) ; 1) il existe des imprécisions dans le rapport Tactis, à corriger 2) 2013-2017 comment va se mettre en œuvre le déploiement ? dans quel ordre ? peut-on prévenir les zones satellitaires dès à présent ? 3) les marchés doivent s’adresser aux entreprises vosgiennes (taille, zonage géographique, formation) 4)50 000 logements FttH : et les autres ?  Réponse : priorité aux zones blanches pour les PRM puis des PRM de montée en débit (déjà une offre mais sous les ¾ mégas) marchés notifiés mi-2014 donc début des travaux fin 2014, commande de dispositifs auprès d’Orange avec quotas nationaux… allotissement des marchés en deux lots dont génie civil(lot 2) et armoires (lot1) pour lequel il faut être opérateur. Pas de réponse pour la FttH aux autres habitants (les opérateurs n’ont pas de visibilité au-delà de 5 ans) et coût de raccordement à la prise.

MH : le SCOT va-t-il s’intéresser à la question ?

 

Routes : divers ajustements sur des travaux en cours ou des programmes de surfaces de chaussée ainsi que de nouveaux travaux pour 424 500 € (dont la RD32 à Saint Jean d’Ormont pour un ouvrage d’art) ; par ailleurs 30 285 € d’amendes de police ont été réparties pour des travaux de sécurité routière de communes (dont radars pédagogiques à Biffontaine et à Gerbépal et un aménagement de sécurité à La Houssière route de Corcieux). 84 871 € de subventions aux communes ont été attribuées pour des travaux de voirie (dont la rue des Voivres à remomeix par exemple)

 

Social : 1,25 millions d’euros de subventions sont votées pour la restructuration d’établissements pour personnes âgées et adultes handicapés (dont 241 931 € pour la finalisation des travaux du « foyer Forfelet » à Corcieux, 376 634 € pour la maison de retraite de Neufchateau, 565 000 € pour la maison de retraite du Centre Hospitalier de Remiremont…). 25 650 € de subventions pour des actions d’insertion ; 16 000 € d’aide au logement, notamment dans le cadre des dispositifs de l’ANAH contre la précarité énergétique pour lesquels une convention vient d’être signée avec l’Etat et les collectivités locales.

 

Aides aux communes :

26 359 euros pour l’électrification rurale + 11 191 € pour des équipements scolaires et culturels+ 10 434 € pour l’habitat et l’urbanisme+ 83 796 € pour des travaux divers (dont 5 000 € pour l’espace d’activités économiques de Laveline)+ 123 201 € pour des investissements en matière d’environnement (dont 10 917€ pour la protection des captages à Champdray, pour l’alimentation en eau potable : 6 152 € pour Champ le Duc, 5 588€ pour Lépanges…) 7 961€ pour des travaux liés au Grenelle de l’environnement (5 193€ pour des panneaux photovoltaïques à Fays…) 12 800 € pour des aménagements paysagers

 

Forêt :  8 015 € pour des aides au regroupement foncier forestier

 

Tourisme : 9 563 € pour le projet de GR de pays sur la vallée de la Vologne, en partenariat avec le pays de la Déodatie. 12 900 € de subvention pour l’association « logis des Vosges » et 22 500 € pour la fondation du patrimoine

 

Collèges et jeunesse : un nouveau règlement des services de restauration dans les collèges a été adopté (nouvelles tarifications, partenariats avec les communes et communautés de communes) ; 3 543 € pour des déplacements d’écoles primaires publiques et privées dans des sites départementaux ; 2 500 € pour un projet jeune (projet multimédia à Epinal vidéo de manifestation sportive).


Tags numérique, entreprises, département

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26La Déodatie qui innove et qui gagne!

le 27/10/2013 à 22:24 par Etienne - Vosges

J'ai assisté à la remise des diplômes aux ingénieurs de l'INSIC, école d'ingénierie de la conception de Saint-Dié. 37 élèves ont terminé brillament  leur cursus et sont devenus ingénieurs soit par la filière classique soit par l'apprentissage ou encore grâce à la Validation des Acquis de l'Expérience. Cette école est liée à l'école des Mines de Nancy dont le Directeur était présent et l'Université de Lorraine. Outre leur diplôme, les élèves reçurent un trophée, entièrement réalisé à et par l'école.

Au-delà du plaisir de voir récompensées des têtes bien faites et bien pleines, il y avait en effet la démonstration du savoir faire du pôle "Virtu Real" auquel participe l'INSIC. Ce pôle d'excellence au coeur de la Déodatie rassemble 65 ingénieurs chercheurs et repose sur  3 entités de haut niveau :

l'INSIC, sous forme de GIP, qui est le fruit d'un partenariat entre l'université de Lorraine, les mines de Nancy et les mines d'Albi, l'UIMM, la fédération de la plasturgie...et dispense des formations d'ingénieur, un master de design produit et réalise des travaux de recherche ( comportement des outils pour la conception et la réalisation de pièces mécaniques)

le CIRTES, centre de recherche et de transfert de technologie qui a la forme d'une S. A. et vie de contrats R&D avec des entreprises locales (TSA innox à Moussey qui a reçu le prix de l'innovation récemment à l'Assemblée Nationale par exemple); ce centre a développé entre autres le procédé de "prototypage rapide".

INORI, plateforme de développement rapide de produits, sous forme de SAS au capital de 3,2 millions d'euros, labellisée par le Ministère chargé de l'Industrie.

Ces 3 entités ont bien entendu attiré des entreprises innovantes (outre leurs partenariats industriels prestigieux) : Actarus, Stratim, Strat'embal...

Ainsi, nous avons au coeur de notre territoire un pôle d'innovation, de la CAO au prototypage rapide (voire aux pré-séries). Pour Claude Barlier, son Directeur et initiateur, lobjectif est de passer de 65 à 100 ingénieurs chercheurs dans les 3 prochaines années, notamment en s'appuyant sur le pacte Lorrain signé récemment par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault. La Région Lorraine qui a apporté un million d'euros, soutiendra d'ailleurs ces projets. Il est permis d'imaginer aussi des développements à travers la Charte Forestière du Pays de la Déodatie et le cluster bois... le trophée imaginé par les élèves eux-même n'est-il pas en bois?


Tags prototypage, innovation, cluster

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0Budget Supplémentaire au Conseil Général

le 21/10/2013 à 18:21 par Etienne - Vosges

Lors de sa dernière séance publique, le Conseil Général a voté un budget supplémentaire portant sur 8,8 millions d'euros supplémentaires. Les recettes nouvelles ainsi trouvées proviennent pour moitié du report sur 2014 des dépenses pour l'aménagement très haut débit (pour 4,4 millions d'euros) et des crédits supplémentaires (2,2 millions de la Caisse nationale Solidarité Autonomie pour l'APA, de la TVA récupérée sur les transports...) ainsi que des dépenses inférieures aux prévisions (hébergement personnes âgées...). 

J'ai fait remarquer en séance que le GRES (Groupe des élus Républicains Et Socialistes) que je représente a été le seul à ne pas voter l'augmentation des impôts 2013 (3,9 millions d'euros d'impôts en plus!). Preuve est faite, avec ces 8,8 millions de crédits retrouvés 6 mois plus tard que l'augmentation des impôts n'était pas nécessaire, comme je l'avais dit dans mon intervention d'avril dernier.

Par ailleurs, le report sur 2014 des dépenses était également prévisible (en avril l'appel d'offres n'était pas encore lancé, autant dire que les premiers travaux ne pouvaient pas avoir lieu avant de longs mois!). On peut regretter qu'après le volte face de M. Poncelet sur le PPP "très haut débit" on perd beaucoup de temps sur un sujet qui nécessite pourtant l'urgence (la Meurthe et Moselle et la Moselle sont deux départements voisins de couleurs politiques différentes et qui ont déjà engagé de nombreuses actions en ce sens). Il en va de l'attractivité de notre département et de la compétitivité de nos entreprises.

Ces recettes retrouvées permettent pour l'investissement de réaliser plus de travaux routiers et accélérer ceux du collège de Charmes. Côté fonctionnement, c'est le RSA, qui connait une forte augmentation de ses bénéficiaires, qui a vu son budget relevé.

Pour ce qui est des collèges, je me suis abstenu sur ce rapport car, d'une part, les dotations prévues pour le fonctionnement des collèges vosgiens n'augmentent pas - une fois de plus ! - malgré l'élévation du coût de la vie et l'inflation. Si on peut se réjouir que des travaux sont enfin engagés pour l'isolation des bâtiments ( ce que je réclame depuis des années parce qu'il vaut mieux dépenser en isolation qu'en combustible) il est dommageable de contraindre les crédits pédagogiques. Par ailleurs, en matière de restauration scolaire le conseil général a choisi d'harmoniser les tarifs mais pour certaines familles les augmentations vont être fortes (même si le prix du repas est relativement bas) et j'aurais préféré étaler les hausses sur plusieurs années. par ailleurs, ce lundi, a été proposé une nouvelle réglementation des transports scolaires qui va conduire à des augmentations de coût pour les familles et pour les communes...


Tags transports , impôts, haut débit, conseil général, collèges

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le 17/10/2013 à 16:57 par Etienne - Vosges

 Le lundi 14 octobre 2013, les élus du Conseil Syndical du Pays de la Déodatie ont été conviés à une visite du chantier de la future unité de méthanisation de la SEML Méthaval (Société d’Economie Mixte Locale) sur la commune de Ban-de-Laveline, et ce dans le cadre des journées nationales de l’énergie. Accompagnés par Mr Jean-Jacques DAILLOT, Président de la Communauté de Communes du Val de Galilée et par les exploitants du GAEC Pierron (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun), les élus et journalistes présents ont pu constater l’avancée des travaux et assister à une présentation du fonctionnement de la future unité.

La SEML Méthaval a été créée en 2011, au terme d’une volonté commune entre la collectivité et les agriculteurs. Le projet participe activement à la réalisation du Plan Climat Energie Territorial (PCET) du Pays de la Déodatie de par ses objectifs à produire des énergies renouvelables et à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre. Le but est de valoriser les effluents agricoles et équestres ainsi que les déchets verts provenant de 5 exploitations agricoles, d’un centre équestre et de 2 déchetteries. La méthanisation de ces matières organiques permet de produire d’une part une matière fermentée (digestat) et d’autre part un mélange gazeux (biogaz). Valorisé dans un moteur thermique de cogénération, ce dernier permettra de produire de l’électricité (150 kWh soit la consommation moyenne de 360 foyers) qui sera alors réinjectée dans le réseau ERDF. Quant à l’eau chaude produite pour le refroidissement du moteur, celle-ci sera valorisée par l’intermédiaire d’un réseau de chaleur qui alimentera 22 foyers riverains, permettra le séchage du fourrage de l’exploitation ainsi que la production de spiruline (algue d’eau douce ayant des vertus pharmaceutiques). Ce sont ainsi plusieurs emplois non délocalisables qui seront créés. Débutés cet été, les travaux devraient s’achever au cours de cet hiver. Actuellement, le chantier concerne notamment la construction des 5 « garages » qui seront dédiés au chargement pour la production du gaz et l’isolation de la structure pour garantir une totale imperméabilité à l’air et aux intempéries.

Le pays de la Déodatie, dont le plan climat vise à la fois les réductions de gaz à effet de serre et la hausse de la production d’énergie renouvelable, a soutenu ce projet à travers une aide de 50 000 euros (fonds européens de développement rural gérés par le GAL du pays de la Déodatie) et par une garantie bancaire.


Tags methanisation, europe, climat, énergie

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